Choisir le meilleur
26TOB
26° Dimanche du Temps Ordinaire - Année B
Nb 11,25-29 ; Ps 18 ; Jc 5, 1-6 ; Mc 9, 38-48
Voilà un évangile contrasté ! Il commence par un appel à la tolérance et finit par un catalogue d’exigences radicales. « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous », quel bel exemple de bienveillance qui prend à contrepieds celui qui voudrait confisquer le bien et le soumettre à une habilitation préalable. Comme si un groupe avait le monopole de la puissance de Dieu. C’était un peu la même histoire au temps de Moïse, quand Josué prétend empêcher Eldad et Médad de prophétiser sous prétexte qu’ils n’étaient pas au bon endroit au bon moment. A l’inverse, lorsque Jésus évoque les différentes punitions de mettre une meule au cou avant de jeter à la mer, de couper une main ou un pied, d’arracher un œil, on sera facilement enclin à trouver la chose un peu exagérée !
On peut remarquer d’abord que Jésus invite à être tolérant avec les autres et exigeant envers nous, alors qu’il faut reconnaître que souvent nous avons tendance à être plutôt exigeant envers les autres et tolérant avec nous ! On se trouve facilement des excuses et l’on minore ce que l’on fait de mal, tandis qu’il est difficile d’accepter ce que les autres font et qui n’entre pas dans nos schémas. Cela dit, pour être honnête, les deux situations sont différentes. Jésus ne dit pas d’accepter que les autres fassent n’importe quoi, mais que l’œuvre de Dieu ne soit pas soumise à notre contrôle. Ensuite il ne nous demande pas d’être des héros d’ascétisme ou des modèles de vertu, mais de prendre tous les moyens pour éviter le péché. Si tolérance il y a, c’est pour le bien ; si exigence il y a, c’est contre le mal !
Ainsi le contraste dans l’évangile n’est qu’apparent, car l’enjeu est toujours le même : c’est Dieu. La parole nous invite à ne pas nous tromper sur ce qui est le plus important. Même dans la lettre de saint Jacques, le problème dénoncé ce ne sont pas tant les richesses que l’injustice par laquelle elles ont été acquises. Les textes que nous avons entendus nous rappellent que le don de Dieu passe avant l’organisation, que la justice passe avant le confort, que la vie éternelle passe avant la santé. Cela ne signifie pas que l’organisation, le confort ou la santé soient de mauvaises choses, mais il faut veiller à ce qu’elles restent à leur place, qui n’est pas la première.
Car il y a une échelle du bien, il y a des choses qui sont meilleures que d’autres choses qui restent bonnes. La valeur n’est pas en noir et blanc. Parfois le choix n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le meilleur et le bien. Vous allez me dire « et parfois il faut choisir entre le mal et le pire » … en fait non. C’est une illusion logique, pas une réflexion morale : s’il vaut mieux éviter le pire, il est toujours préférable de choisir le bien ! C’est d’ailleurs ce que montrent les conseils de Jésus à la fin de l’évangile : le pire c’est la géhenne, qu’il faut éviter à tout prix, mais ce qu’on choisit ce n’est pas d’être manchot, estropié ou borgne, ce que l’on choisit c’est le bien qui est la vie éternelle : ça ne sert à rien de perdre une main, un pied ou un œil, si c’est pour continuer à pécher ! C’est d’ailleurs sans doute la raison pour laquelle même les plus radicaux n’ont jamais pris à la lettre ce que Jésus disait : ils ont vite compris que ce n’était pas suffisant pour éviter le péché !
Le cœur de l’enseignement de la parole aujourd’hui, c’est bien de nous inviter à reconnaître ce qui est le plus important ; et le plus important, ce qu’il y a de préférable par-dessus tout, c’est la vie éternelle, c’est le don et la présence de Dieu. Reconnaître que Dieu est ce qu’il y a de plus important, implique parfois d’être dérangé dans nos habitudes, parce que si Dieu nous respecte infiniment, il ne nous obéit pas. Reconnaître que Dieu est ce qu’il y a de plus important implique aussi de discerner sa présence dans nos relations en prenant soin de ceux qu’il aime. Reconnaître que Dieu est ce qu’il y a de plus important implique enfin de ne pas tiédir dans le combat spirituel et de tout faire pour éviter ce qui nous éloigne de lui.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole et à la mettre en pratique. Elle qui a su accueillir le message de l’ange lors de l’Annonciation, qu’elle nous rende disponibles à l’imprévu de Dieu. Elle qui a désigné Jésus aux serviteurs des noces de Cana, qu’elle nous apprenne à mettre le Seigneur au cœur de nos relations. Elle qui n’a jamais eu aucune complaisance avec le péché, qu’elle nous fortifie dans le combat spirituel pour que nous puissions demeurer en Dieu comme il demeure en nous, dès maintenant et pour les siècles des siècles.
De l'opinion à la foi
24TOB
24° Dimanche du Temps Ordinaire - Année B
Is 50,5-9a ; Ps 114(115) ; Jc 2, 14-18 ; Mc 8, 27-35
Quel contraste entre le début et la fin de l’évangile. Cela commence sereinement comme une conversation entre amis : « qu’est-ce que les gens disent de moi ? » demande Jésus, et lorsqu’il interpelle un peu plus personnellement les disciples, Pierre donne la réponse admirable qui concentre la foi chrétienne : « tu es le Christ ». Dans la version que rapporte saint Matthieu, Jésus lui fait même des compliments « heureux es-tu ». Mais ensuite les choses se gâtent. Jésus annonce le mystère de Pâques, et la relation avec Pierre se tend. L’un fait des reproches, l’autre le traite de Satan ! Quand on regarde les mouvements, Pierre prend Jésus à part, mais Jésus refuse cet aparté et retourne vers la foule, comme s’il refusait de se laisser confisquer. Qu’est-ce qui a provoqué ce changement ? Jésus a enseigné ! D’une certaine manière, c’est la parole du Seigneur qui est le pivot dramatique de cette histoire.
C’est qu’il faut passer de l’opinion à la foi. L’opinion dépend de nous, la foi dépend de Dieu. On peut facilement imaginer les reproches que Pierre fait à Jésus, soit qu’il lui dise qu’il se trompe, soit qu’il lui dise qu’il ne faut pas dire ça, il prétend commander au Seigneur. C’est lui qui a la main. On est dans un conflit d’opinions. Comme si l’un avait raison et l’autre tort. Mais dans la foi il n’est pas question d’avoir raison ou d’avoir tort, il s’agit d’accueillir ce que Dieu dit et d’y consentir. L’origine d’une opinion c’est notre réflexion, notre expérience ou notre sentiment ; l’origine de la foi, c’est la Parole de Dieu. Bien sûr au début du récit, Jésus demande une opinion, mais ensuite, à partir du moment où il enseigne, il invite à la foi, à adopter la pensée de Dieu et non pas la pensée des hommes – fut-ce notre propre pensée.
Ainsi la foi est de l’ordre de la confiance alors que l’opinion est de l’ordre de l’idée. Et c’est un bel exemple de foi que l’on retrouve dans le témoignage du Serviteur souffrant chez Isaïe. « Le Seigneur m’a ouvert l’oreille et je ne me suis pas dérobé ». Celui qui écoute la Parole ne se laisse pas déstabiliser par les difficultés et les persécutions, car dans la Parole il trouve l’assurance de la présence et de la justice du Seigneur. Ce n’est pas notre confort qui est le signe de l’amour de Dieu pour nous, c’est sa parole. Admirable confiance qui se manifeste dans la conclusion de la première lecture : « Le Seigneur mon Dieu prend ma défense, qui me condamnera ? ». Si c’était une opinion, si c’était lui qui avait décidé que Dieu le défendait, ce serait d’une arrogance folle, mais on comprend facilement que le prophète n’affirme cela que parce qu’il l’a entendu du Seigneur lui-même, qu’il ne s’agit pas d’une revendication mais d’une confiance.
Et la réflexion de saint Jacques, dans la deuxième lecture nous montre encore la distance qu’il y a entre une opinion et la foi. La foi qui n’agit pas n’est qu’une opinion … qui facilement pourrait devenir ridicule voire odieuse. A quoi cela sert-il de proposer de rester au chaud à celui qui n’a pas de quoi s’habiller, d’inviter à se rassasier celui qui n’a pas de quoi manger ? La foi nous engage et nous met en marche. C’est bien ce dont témoignent les paroles de Jésus à la fin de l’évangile : « celui qui veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Il ne s’agit pas seulement d’accepter le mystère de Pâques, mais de s’y engager. Il ne suffit pas de croire que le Fils de l’homme est ressuscité après avoir été tué, mais de perdre sa vie pour la sauver. Non pas comme une logique de calcul subtil, mais dans une dynamique d’amour que nous révèle la Parole de Dieu. La foi ne peut pas rester dans la tête, elle doit aller jusqu’au cœur pour ouvrir les mains.
A Césarée-de-Philippe, Jésus nous invite à passer de l’opinion à la foi. Il nous propose d’accueillir la parole non pas pour l’approuver mais pour y consentir. Il nous appelle à la confiance qui s’appuie sur les promesses et non pas sur le confort. Il nous entraîne dans l’aventure du mystère d’une foi qui nous met en marche et nous engage.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole et à la mettre en pratique. Arche de la Nouvelle Alliance, qu’elle ouvre nos oreilles et nos cœurs à la Parole de Dieu. Mère du Bon conseil, qu’elle fortifie notre confiance dans la présence du Seigneur. Consolatrice des affligés, qu’elle nous encourage à vivre ce que nous croyons, pour que nous puissions demeurer en Dieu comme il demeure en nous, dès maintenant et pour les siècles des siècles.
Quand Jésus soupire
23TOB
23* Dimanche du Temps Ordinaire - Année B
Is 35, 4-7a ; Ps 145 (146) ; Jc 2, 1-5 ; Mc 7, 31-35
Le texte que nous venons d’entendre correspond bien à ce que nous goûtons habituellement dans l’évangile. Une histoire qui se finit bien, où Jésus soulage un homme qui souffrait. Il y a même quelques détails sympathiques : des gens qui prennent soin de l’infirme et qui l’amène à Jésus pour qu’il pose sa main sur lui : témoignage de leur foi mais aussi de leur solidarité. Un enthousiasme de la foule qu’on ne peut pas faire taire. Un miracle qui rappelle les signes qu’annonçait Isaïe et qui révèle la mission divine du Seigneur. Et même ce mot araméen « Effata » que saint Marc se donne la peine de garder et de traduire, et qui témoigne que la scène a tellement marqué les apôtres que le geste est repris dans le rituel du baptême depuis la plus haute antiquité.
Pourtant, dans les séries des détails, il y en a un qui peut surprendre : « les yeux levés au ciel, Jésus soupira ». Étonnant ! Surtout que quelque temps après, Jésus soupire aussi quand il est exaspéré par le manque de foi des pharisiens qui ne cessent de demander un signe. Jésus serait-il agacé de devoir guérir ce pauvre homme ? Si les deux expressions ne sont pas rigoureusement les mêmes, essayons surtout de comprendre ce que le soupir de Jésus nous révèle de son cœur.
D’abord un soupir est le signe d’une difficulté. On ne soupire pas quand on est enthousiaste, mais plutôt lorsqu’on est contrarié ou fatigué. On imagine souvent que Dieu guérit dans la joie et la bonne humeur, comme si tout était facile pour lui. Mais non. Il soupire. Il est fatigué. Les pères disent que Jésus soupire parce qu’il prend sur lui la fatigue du monde. Il n’est pas une machine à miracle, l’œuvre de salut n’est pas une formalité pour lui. C’est aussi pour cela que Jésus prend l’homme à l’écart de la foule : il ne s’agit pas de se donner en spectacle mais de guérir une personne. D’une certaine manière, ce soupir annonce le mystère de la croix. Il ne s’agit pas d’un soupir d’agacement mais de compassion.
Ensuite, le soupir est une manière de reprendre des forces, c’est le signe de la persévérance, comme une manière de dire « ce n’est pas que ça m’amuse, mais on va faire quelque chose ». C’est l’expression de la volonté qui se met en marche au-delà du plaisir, de celui qui ne fait pas ce qui lui plaît, mais ce qu’il peut et ce qu’il faut. Soupirer est une manière de relever les manches avant l’effort. Si Jésus lève d’abord les yeux au ciel, ce n’est pas pour le prendre à témoin de son impuissance, mais pour se remettre dans la dynamique de sa mission. Il y a quelque chose de l’implication, de la décision. Et cette implication, cette décision manifestent la vraie nature de la fidélité qui n’est pas de se laisser porter par les éléments ou les sentiments, mais de refuser la fatalité. Le soupir de Jésus n’est pas un soupir de résignation, mais d’engagement.
Enfin le soupir consiste à souffler, « plus fort et plus longuement que d’ordinaire » dit le dictionnaire. On sait que dans la Bible le souffle et l’esprit sont une même réalité. Quand Jésus souffle, c’est souvent une manière de manifester le don de l’Esprit Saint. Il va donc communiquer ce qu’il a reçu dans la prière, dans ce double mouvement de la respiration où l’on expire ce que l’on a inspiré, en donnant ce que l’on reçoit. Il y a donc un surcroit de vie, une emphase de l’amour, où Jésus donne plus sans se contenter de l’ordinaire. Ce n’est pas un soupir de délaissement mais un soupir de don.
Si l’on ne s’attend pas à voir Jésus soupirer au moment d’accomplir sa mission, c’est qu’on à tendance à croire que Dieu est à notre service, que c’est facile pour lui, que ça ne lui coûte rien. Mais le soupir de Jésus nous révèle que Dieu n’est pas insensible, qu’il n’est pas indifférent. Ce soupir annonce la passion en nous montrant que – pour nous – Dieu accepte d’affronter la fatigue et la contrariété, il accepte de s’impliquer et de s’engager, il donne et se donne avec surabondance.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à contempler cette Parole, à entrer dans ce qui nous est révélé du cœur de Dieu. Notre Dame des Douleurs, qu’elle nous apprenne à reconnaître la compassion divine. Consolatrice des affligés qu’elle nous montre comment persévérer dans l’engagement qui répond à la fidélité du Seigneur. Mère de Miséricorde, qu’elle ouvre nos cœurs et nos vies au Don de Dieu pour que nous puissions partager sa gloire dès maintenant et pour les siècles des siècles.
Nous ne sommes pas des jus de fruits
22TOB
22° Dimanche du Temps Ordinaire - Année B
Dt 4,1-2.6-8 ; Ps 14 ; Jc 1,17-18.21-22 ; Mc 7,1-23
Certains parents auront peut-être été contrariés à l’écoute de l’évangile. Jésus viendrait-il saboter l’éducation laborieuse pour que les enfants apprennent à se laver les mains avant de passer à table ? Là, c’est l’Esprit Saint qui sera contrarié, car la suite du texte montre bien que le sujet n’est pas l’hygiène mais la pureté. Malheureusement, voilà qui ne nous rend pas beaucoup plus facile la compréhension du texte ! La notion de pureté, surtout en matière religieuse, ne nous est plus tellement familière. Certains la considèreront avec un certain cynisme comme désuète, d’autres, mieux instruits du catéchisme, y verront un euphémisme commode pour parler des sujets de morale sexuelle. Pourtant, il n’y a qu’à regarder la litanie des turpitudes qui conclue l’évangile, pour se persuader que l’enjeu est plus large, et qu’il est loin d’être négligeable.
En fait la pureté, c’est en quelque sorte l’état de nature et d’authenticité. On l’utilise encore pour les jus de fruits ou pour les vêtements, pour indiquer que l’on n’a pas mélangé les substances et qu’il n’y a dans ce qu’on achète que ce qui est affiché. Ainsi, en ce qui nous concerne, celui qui est pur, c’est celui qui n’est pas mélangé, celui qui est comme il doit être, c’est-à-dire compatible avec Dieu. Dans les Béatitudes, Jésus n’a-t-il pas dit « heureux les cœurs purs, ils verront Dieu » ? Voilà pourquoi la notion est importante dans la vie spirituelle : parce que la pureté est ce qui nous rend capable de nous tenir devant le Seigneur.
Mais, comme nous ne sommes pas des jus de fruits, notre pureté obéit à quelques lois bien particulières, et c’est cela que Jésus explique à la foule et aux disciples. D’abord, c’est une notion dynamique et non pas statique : cela veut dire qu’il ne s’agit pas tant de garder un état que de le retrouver ou de le rechercher. C’est toute la question de la purification, dont on comprend alors combien elle est importante. Mais Jésus remet en cause les moyens de purification auxquels sont attachés les scribes et les pharisiens, parce qu’il y a une caractéristique de la pureté qu’ils négligent : notre pureté ne dépend des autres mais de nous ! Si nous sommes envieux, le problème n’est pas ceux qui possèdent ce que nous n’avons pas, mais le regard que nous portons sur eux ! Si nous sommes orgueilleux ce n’est pas à cause des compliments que nous recevons mais de notre cœur qui ne sait pas aimer. Bien sûr, il vaut mieux éviter les mauvaises images si nous voulons éviter les mauvaises pensées ; bien sûr, il est plus facile d’être honnête si notre entourage l’est aussi ; mais ce n’est pas déterminant. On n'est jamais obligé de pécher, on n’est jamais obligé de se laisser entrainer.
Le résultat de ce que dit Jésus, c’est que la purification ne se fait pas en se préservant des autres, mais en se convertissant, en changeant notre cœur, pour qu’il soit un cœur de chair et non pas un cœur de pierre, comme dit le prophète Ézéchiel. Alors comment faire ? En s’attachant aux commandements de Dieu plutôt qu’aux traditions des hommes, disait Jésus. C’est aussi ce que rappelait le Deutéronome, dans la première lecture : la parole de Dieu sera notre sagesse et notre intelligence. Si elle fait l’admiration des nations c’est parce qu’elle révèle comment déployer la pureté de notre humanité, comment être ce pour quoi nous sommes faits. C’est la Parole semée en nous qui peut sauver nos âmes, disait saint Jacques dans la deuxième lecture. A condition bien sûr de la mettre en pratique. Elle n’est pas une formule magique qui nous transformerait malgré nous. Se contenter de l’écouter, ce serait se faire illusion, justement parce que ça serait oublier que la pureté de notre cœur dépend de nous et non pas des autres !
Bien plus que des considérations d’hygiène, bien plus que des discussions rituelles, l’évangile nous invite à rechercher la pureté en écoutant la Parole de Dieu, en la reconnaissant comme notre sagesse et notre intelligence, en l’accueillant au plus profond de nous pour conformer notre vie à ce que nous avons entendu.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole et à la mettre en pratique. Arche de la Nouvelle Alliance, qu’elle nous montre comment être disponibles à la présence du Seigneur. Miroir de la Sainteté de Dieu, qu’elle nous encourage à purifier notre cœur. Trône de la Sagesse, qu’elle nous apprenne à vivre selon le cœur de Dieu pour que nous puissions demeurer en lui, comme il demeure en nous, dès maintenant et pour les siècles des siècles.